L’orphelinat publique à quelques kilomètres d’Oulan-Bator en Mongolie.

Je reviens vers mon blog. Je fais une pause (très provisoire) dans le religieux pour vous raconter mon aventure très courte dans un orphelinat publique.

A la fin de mon séjour, l’agence avec laquelle je travaillais a décidé de me changer d’orphelinat. J’ai tenté de négocier pour rester à Gacchurt, mais impossible. Je me suis retrouvée une nouvelle fois dans la steppe mais dans un orphelinat publique. On ne parlait plus de gers, de croix, mais de grandes maisons.

L'orphelinat publique à quelques kilomètres d'Oulan-Bator en Mongolie.

L’orphelinat publique à quelques kilomètres d’Oulan-Bator en Mongolie. Le 01 août 2012.

La demeure était belle, mais le confort toujours précaire : pour prendre une douche, il fallait accepter de poser ses pieds dans une immense mare d’eau où gisaient des fils électriques. Donc : impossible. J’ai trouvé l’accueil beaucoup moins chaleureux que dans le premier. J’étais cantonnée avec l’autre française à m’occuper des enfants. Cette orphelinat avait sa cuisinière et donc il était impossible de cuisiner !

Les enfants étaient très jeunes. Souvent, le matin, nous les sortions dans le jardin de l’orphelinat.

Petite à l'orphelinat publique à proximité d'Oulan Bator.

Petite à l’orphelinat publique à proximité d’Oulan Bator. Le 01 août 2012.

La collection de frisbee.

La collection de frisbee. Le 01 août 2012.

J’ai passé beaucoup moins de temps dans cet orphelinat que dans celui de Gacchurt. Cependant, les enfants se laissaient beaucoup plus prendre en photo. Ils avaient été probablement été habitué à jouer les mannequins pour les étrangers. Cet orphelinat accueillait beaucoup d’étrangers contrairement à l’autre où j’étais la seule. Malgré la bonne volonté de ce jeune garçon, j’ai réussi à louper la photo en lui coupant les pieds, quelle dommage !

La vie à l'intérieur de l'orphelinat publique en Mongolie.

La vie à l’intérieur de l’orphelinat publique en Mongolie. Le 02 août 2012.

On peut voir que la poignée de porte est recouverte d’un gant. Il faut savoir que ce gant était humide. Quelle horreur ! Il avait été probablement mis pour limiter la transmission des microbes, la directrice du centre était médecin. La vie quotidienne se passe essentiellement au niveau du sol ! Il y a très peu de tables et encore moins de chaises. Nous donnions à manger à même le sol.

Soizic Morin